littérature française
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Un franc récit de sorcière avec Moi, Tituba sorcière de Maryse Condé
Franchement, j’étais un peu honteuse d’admirer l’artiste sans admirer l’œuvre. Je me suis délectée des autobiographies de Maryse Condé, j’ai été inspirée par celles-ci, et par Maryse elle-même à vrai dire, mais je n’avais pas lu de romans de sa part. Les vrais pleins de fictions, ceux accouchés par l’imagination. Je me souvenais bien, pourtant,…
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Maryse Condé l’autobiographe
C’est à ce moment-là que je suis tombée sur un extrait de La vie sans fards, dans lequel la narratrice raconte comment elle abandonne son fils Denis. Ainsi ai-je commencé à lire Maryse Condé : quel genre de femme peut bien avouer un abandon d’enfant et le publier ? Le genre de femme que j’ai envie de…
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Le rouge et le noir de Stendhal n’a pas pris une ride
À la fac, mes professeurs parlaient de ce roman avec une telle exaltation, que cette dernière fît naître en moi une ambition nouvelle, mais j’étais toujours aussi ennuyée par ce début et la fin m’avait été gâchée en plein milieu d’un amphithéâtre par un professeur loquace qui pensait naïvement que nous l’avions tous déjà lu…
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La planète des singes, un bon roman pour mon pire cauchemar
J’ai peur des singes. Je ne suis jamais à l’aise quand je me retrouve dans un zoo et que j’ai en face de moi un singe, quelle que fût son espèce ; j’ai l’impression de le narguer, assise sur ma propre branche de l’évolution, et j’ai aussi l’impression de lire dans son regard qu’il me déteste…
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Non, le comte de Monte-Cristo n’est pas surcôté
J’ai commencé Le comte de Monte-Cristo pour la même raison que j’ai fait connaissance avec Les trois mousquetaires : le cinéma. J’étais dans mon fauteuil rouge quand j’ai vu une bande-annonce de l’adaptation du roman de Dumas. Et moi, comme toute personne agaçante digne de ce nom, j’aime avoir lu le livre avant pour me faire…




