L’avis qui ne comptait pas.

  • Les froides et bizarres petites boîtes de Yoko Ogawa

    Les froides et bizarres petites boîtes de Yoko Ogawa

    Quand j’ai déchiré avec maladresse le papier décoratif, j’ai été enchantée de découvrir un livre de Yoko Ogawa que je connaissais déjà pour l’infiniment triste Petit joueur d’échecs. Enchantée, certes, mais pour être honnête, également un peu rebutée : j’ai laissé le livre de côté un long moment car j’étais déjà triste et que je ne voulais pas saupoudrer du Yoko Ogawa sur ma tristesse. Alors, j’ai décidé d’attendre qu’il soit l’heure. Je n’ai pas attendu l’heure.

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  • Mon épais de l’été, c’était Le seigneur des anneaux et je ne regrette aucune des 1400 pages que j’ai lues

    Mon épais de l’été, c’était Le seigneur des anneaux et je ne regrette aucune des 1400 pages que j’ai lues

    Longtemps j’ai repoussé le moment de le lire, découragée par les commentaires de ceux qui avaient échoué et moi-même échaudée par mes échecs lorsque je tentais humblement la lecture du Hobbit. Je me disais : « je le lirai un été, quand j’aurai du temps devant moi ». Et cet été fut le bon. Tandis que je naviguais sur l’insatiable océan des blogs, je suis tombée sur le challenge « Épais de l’été 2025 » chez Dasola. J’ai frémi de motivation. Puis, j’ai découvert les chroniques de la Belette sur le Seigneur des anneaux, et j’ai cédé à la tentation.

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  • Evanouis, un conte horrifique signé Zach Cregger

    Evanouis, un conte horrifique signé Zach Cregger

    Je suis obsédée par les disparitions d’enfants. Je crois que cela remue une peur profonde chez moi, depuis fort longtemps, parce que j’ai grandi dans une France arrosée de faits divers sordides. Je voyais les théories sur le petit Grégory dans les magazines posés dans les toilettes et les affiches d’Estelle Mouzin placardées aux péages — alors qu’elle et moi, on avait deux ans d’écart seulement. Quand j’étais enfant, ça me faisait peur. Quand j’étais ado, ça me faisait peur. Quand je suis devenue adulte, ça m’a terrifiée.

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  • Le rouge et le noir de Stendhal n’a pas pris une ride

    Le rouge et le noir de Stendhal n’a pas pris une ride

    À la fac, mes professeurs parlaient de ce roman avec une telle exaltation, que cette dernière fît naître en moi une ambition nouvelle, mais j’étais toujours aussi ennuyée par ce début et la fin m’avait été gâchée en plein milieu d’un amphithéâtre par un professeur loquace qui pensait naïvement que nous l’avions tous déjà lu et pieusement annoté.

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  • Un public loufoque pour Eddington de Ari Aster

    Un public loufoque pour Eddington de Ari Aster

    Moi, j’ai pouffé bêtement. Et j’ai aussitôt replongé mon nez dans mon magazine fourni par le cinéma : il n’aurait tout de même pas fallu que mon sens de l’humour donne l’impression que j’étais ouverte à la moindre interaction sociale ! Le problème avec les interactions sociales, c’est qu’on les voit arriver, mais on ne sait jamais quand elles se terminent. C’est dans cette ambiance loufoque, devant ce public loufoque, que le film a démarré.

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  • La bâtarde d’Istanbul d’Elif Shafak ou une fin en soi

    La bâtarde d’Istanbul d’Elif Shafak ou une fin en soi

    J’ai retroussé mes manches, bu des litres de thé noir et au fil des ans, j’ai lu, apprécié, abandonné plein de romans et à chaque fois que La bâtarde d’Istanbul d’Elif Shafak trônait en haut de la pile, je le remettais aussitôt en-dessous d’un autre livre et j’en commençais un autre. Je l’ai rejeté longtemps, et puis un jour je n’ai plus eu le choix, il n’y avait plus que lui : j’ai dû me confronter à la plume d’Elif Shafak.

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  • Pas de mythos dans Mensonges de femmes de Lioudmila Oulitskaïa

    Pas de mythos dans Mensonges de femmes de Lioudmila Oulitskaïa

    Il y a cela des années, Mensonges de femmes de Lioudmila Oulitskaïa, a commencé à fleurir un peu partout sur la blogosphère. Je ne sais plus où je l’avais croisé exactement, mais ce que je sais, c’est que j’avais aimé les critiques, la couverture et en particulier le titre : dans ma vie personnelle, à ce même moment, de nombreux mensonges venaient d’être révélés et j’avais dû moi-même en tisser, parce que c’est ce qu’on fait pour survivre dans les environnements douteux…

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  • Une station pleine de fraîcheur Au prochain arrêt de Hiro Arikawa

    Une station pleine de fraîcheur Au prochain arrêt de Hiro Arikawa

    Moi, je suis une grosse curieuse. Si tu es à côté de moi, je louche sur tes affaires pour savoir qui tu es, ce que tu fais, où tu vas et pourquoi tu y vas. Ne t’inquiète pas, je suis tout à fait polie et silencieuse — discrétion assurée. Donc, Au prochain arrêt était parfait pour moi : la couverture bleue et rose, le train, les personnages que l’on croise et que l’on devine, c’est ma tasse de thé…

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  • Pourquoi La Fabuleuse laverie de Marigold a fini en boîte à livres

    Pourquoi La Fabuleuse laverie de Marigold a fini en boîte à livres

    Moi, ce roman, je voulais l’offrir à quelqu’un. Un quelqu’un comme moi, qui aime la littérature asiatique et qui n’a pas peur des récits fantastiques. Mais il y a eu un souci et le livre est arrivé chez moi trop tard pour que je le mette dans le colis que j’avais préparé. J’ai donc gardé cet exemplaire pour moi et j’ai passé une nouvelle commande pour qu’un autre soit envoyé directement chez le fameux quelqu’un. C’est comme ça que j’ai acheté deux fois un roman que je n’ai pas aimé.

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  • Délicieuses tensions dans A normal family

    Délicieuses tensions dans A normal family

    J’ai vu la bande-annonce de A normal family de Hur Jin-Ho et j’ai compris qu’on allait servir dans mon assiette tout ce que j’aime : des frères en conflit, des parents qui doutent, des adolescents qu’on devrait peut-être détester, des classes sociales qui s’entrechoquent, à travers une intrigue simple : deux familles pensent reconnaître leurs enfants sur une vidéo où un SDF est battu à mort. Communiquer, protéger, dénoncer, accompagner : qu’est-ce qu’on fait ?

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