L’avis qui ne comptait pas.

cinéma américain

  • Evanouis, un conte horrifique signé Zach Cregger

    Evanouis, un conte horrifique signé Zach Cregger

    Je suis obsédée par les disparitions d’enfants. Je crois que cela remue une peur profonde chez moi, depuis fort longtemps, parce que j’ai grandi dans une France arrosée de faits divers sordides. Je voyais les théories sur le petit Grégory dans les magazines posés dans les toilettes et les affiches d’Estelle Mouzin placardées aux péages — alors qu’elle et moi, on avait deux ans d’écart seulement. Quand j’étais enfant, ça me faisait peur. Quand j’étais ado, ça me faisait peur. Quand je suis devenue adulte, ça m’a terrifiée.

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  • Un public loufoque pour Eddington de Ari Aster

    Un public loufoque pour Eddington de Ari Aster

    Moi, j’ai pouffé bêtement. Et j’ai aussitôt replongé mon nez dans mon magazine fourni par le cinéma : il n’aurait tout de même pas fallu que mon sens de l’humour donne l’impression que j’étais ouverte à la moindre interaction sociale ! Le problème avec les interactions sociales, c’est qu’on les voit arriver, mais on ne sait jamais quand elles se terminent. C’est dans cette ambiance loufoque, devant ce public loufoque, que le film a démarré.

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  • Les tièdes multitudes de Life of Chuck

    Les tièdes multitudes de Life of Chuck

    Je ne l’ai pas lu. J’avais pourtant dit dans mon article sur le fameux Comte de Monte-Cristo que je lisais les livres avant d’aller voir les films au cinéma, mais je n’avais pas le temps alors je me suis dit que pour une fois, je pourrais être un peu moins pénible. Mauvaise nouvelle : je vais être pénible…

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  • L’absurde mais propre Phoenician scheme de Wes Anderson

    L’absurde mais propre Phoenician scheme de Wes Anderson

    J’aime ce genre d’images : les décors étranges, propres et finement agencés, la lumière et les couleurs vives, les effets de texture, les mosaïques et les peintures célèbres en fond. On a l’impression que chaque scène pourrait être une photo, tout le monde se tient exagérément droit, c’est artificiel à souhait : un univers absurde à la Ionesco se dessine — et j’y suis sensible…

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