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Les tièdes multitudes de Life of Chuck
Je ne l’ai pas lu. J’avais pourtant dit dans mon article sur le fameux Comte de Monte-Cristo que je lisais les livres avant d’aller voir les films au cinéma, mais je n’avais pas le temps alors je me suis dit que pour une fois, je pourrais être un peu moins pénible. Mauvaise nouvelle : je vais être pénible…
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La planète des singes, un bon roman pour mon pire cauchemar
J’ai peur des singes. Je ne suis jamais à l’aise quand je me retrouve dans un zoo et que j’ai en face de moi un singe, quelle que fût son espèce ; j’ai l’impression de le narguer, assise sur ma propre branche de l’évolution, et j’ai aussi l’impression de lire dans son regard qu’il me déteste personnellement…
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Non, le comte de Monte-Cristo n’est pas surcôté
J’ai commencé Le comte de Monte-Cristo pour la même raison que j’ai fait connaissance avec Les trois mousquetaires : le cinéma. J’étais dans mon fauteuil rouge quand j’ai vu une bande-annonce de l’adaptation du roman de Dumas. Et moi, comme toute personne agaçante digne de ce nom, j’aime avoir lu le livre avant pour me faire un avis sur un film…
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L’absurde mais propre Phoenician scheme de Wes Anderson
J’aime ce genre d’images : les décors étranges, propres et finement agencés, la lumière et les couleurs vives, les effets de texture, les mosaïques et les peintures célèbres en fond. On a l’impression que chaque scène pourrait être une photo, tout le monde se tient exagérément droit, c’est artificiel à souhait : un univers absurde à la Ionesco se dessine — et j’y suis sensible…
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Légèreté des sentiments et Paris de carte postale dans La venue de l’avenir de Cédric Klapisch
C’est ainsi qu’après de la mauvaise foi, un film japonais, un donut et un thé, j’ai filé dans le Paris de Cédric Klapisch. Car c’est ce qui m’a fait aimer le film : Paris. J’aime Paris en peinture, en gris, en nuages et en Tour Eiffel clinquantes. S’il y a des thèmes légers et mignons à explorer tranquillement en famille, ce qui est surtout joli dans ce film, ce sont les plans sur le Paris de maintenant et le Paris d’avant, celui du XIXe siècle…
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Le plaisir du quotidien dans la cuisine de L’ode au chou sauté de Inoue Areno
En humant les parfums de riz vapeur et de calamars frits, j’écoute des conversations privées, je devine des destins tristes et amers, j’en apprends peu et par morceaux. J’ai l’impression d’être une cliente à l’oreille qui traîne. Je suis plus jeune que ces femmes et pourtant elles me rassurent…
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Pourquoi mon avis ne compte pas
Mon avis ne compte pas car je dis toujours avec une franche honnêteté que je préfère le thé vert, alors que je n’achète que des thés noirs aromatisés à des saveurs gourmandes, que je réclame toujours le fidèle Earl Grey dans les brasseries et que mes dimanches matins sont arrosés de thé noir purs puissants et réconfortants.